En 2009, Adam se recentre sur une production locale. Un choix audacieux mais responsable. Jean-Charles Rinn, PDG de l’entreprise, est venu en témoigner lors du récent colloque « Localiser l’économie ». Ses arguments sont clairs : créer des échanges locaux, favoriser les circuits courts, éviter la délocalisation et pérenniser l’emploi local. Mais pas seulement…
Bien au contraire, le robinier, une essence de bois souvent appelé « faux acacia », s’installe dans la région Aquitaine. « On cherche à développer des essences locales ayant un potentiel de valorisation, économique et environnemental important. Le robinier présente à cet égard une alternative intéressante au pin maritime », explique Jean-Charles Rinn, PDG d’Adam et vice-Président de l’UIRPM1, acteur impliqué dans le développement de cette innovation.
Trois établissements d’enseignement supérieur artistique et dix entreprises partenaires ont mené de concert un travail de création sur le thème Design et Vin. Adam a été le partenaire bois identifié sur ce projet. « Les étudiants conçoivent des objets, nous mettons à leur disposition notre savoir-faire et nos moyens pour les aider à les réaliser », témoigne Anthony Dupuis, designer chez Adam.
Adam a été sollicitée par le PLIE de Bordeaux Technowest pour participer aux Echos de la Diversité, un mouvement en faveur de la Lutte contre les Discriminations et la promotion de la Diversité dans l’entreprise. « La diversité est notre réalité quotidienne, à tous les niveaux, âge, sexe, handicap… Elle fait partie de notre engagement sociétal », témoigne Joackim di Dio, chargé du développement durable chez Adam.
Formes de luxe, le magazine de l’emballage de luxe, interroge sur le sens du « luxe à la française » et choisit Adam pour illustrer l’engagement de certaines entreprises dans une double démarche de relocalisation de la production et d’éco-conception.
Le 19 juillet 2013, Adam recevait des mains de Serge Lopez, Directeur de la Direccte Aquitaine , le label d’Etat « Entreprise du Patrimoine Vivant », en présence des arrières petits enfants de Joseph Adam, fondateur de l’entreprise en 1880, des 45 salariés et des partenaires d’Adam. Ce label reconnaît un savoir-faire d’excellence « Made in France ». Adam rejoint ainsi les 47 entreprises aquitaines et 1130 entreprises françaises du Patrimoine Vivant.
Adam a été de nouveau sollicitée pour témoigner de son engagement RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) devant un public d’étudiants et de chefs d’entreprise (Campus de Bissy). “Notre engagement est d’œuvrer en matière de développement durable. Il est aussi de diffuser les bonnes pratiques, de sensibiliser et de faire adhérer nos parties prenantes et ceux qui feront l’entreprise de demain” évoque Jean-Charles Rinn avec conviction.
Adam est engagée dans le chantier national « Agendas 21 de demain ». Cet engagement n’est pas un hasard. Reconnue pour son ancrage territorial, l’entreprise a été sollicitée par le Conseil Général de la Gironde pour participer à la réflexion sur « l’ancrage territorial de la coresponsabilité ». L’objectif est de dessiner les futurs Agendas 21, à horizon 2033. Au programme : une mise en commun des pratiques et des visions des acteurs du territoire.
Adam rejoint les 1130 entreprises françaises, riches d’un patrimoine manufacturier d’exception et reconnues pour leur savoir-faire et leur capacité d’innovation. Décerné par les Ministères en charge de l’Artisanat et du Redressement productif, ce label EPV est une marque de reconnaissance de l’Etat distinguant les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Il est une référence pour les consommateurs et les clients de l’entreprise.
C’est le poids de bois donné par Adam en 2012 à l’Atelier d’éco Solidaire, une recyclerie créative aquitaine transformant les déchets en valeur. Cette action s’inscrit dans le cadre de leur partenariat engagé en 2010.